SAISON QUATRIÈME : CONTES & AUTRES RECITS
Chant
vingt huitième – LE BLUES DE FÈS où le bas troué d’un
message.
Au
souk des cieux, elle danse sur le blues de Fès. Elle chante :
Je suis l’absente en pointillé. Celle qui au bout du bout
du chemin ne désire pas demeurer dans les odeurs de la toilette
finale.
Ffarwel
I Bwthyn Fy Nain !
Priez
pour eux ! Voyez le bas collant trouée de ce message qui donne
à se coiffer d’un vent juif qu’invente à souffler John Zorn
pour la ronde innocente des enfants nus d’Henry Josep Darger, jr.
Silence – blanc -. Je m’en retourne aux alizés d’Orient. Ils
m’interpellent de par les voix d’Aziza, Ali, Ahmed, Jalal et
surtout Asrhaf. Ils me réconfortent à la paix fraternelle des
justes en l’au-delà de Khurbn.
Aucune
tête pensante armée ne m’apprivoise. CELA serait contre le rire
en étincelle de Louve Bleue-NUIT. Elle annonce : Je suis
d’aucune apparence ! Je l’accueille de la sorte en le
paysage de son visage. Je me déborde dans l’effacement, je
m’efface dans débordement… Pour qui chantes-tu, Homme
invisible ?
Deux
diamants, dans l’histoire d’une amoureuse tendresse, ne sont plus
que virtuels. Par l’au-delà des xylophoniques résonnances des
résonnances des vieilles langues de la robe de l’Europe, ils
ferment à l’unisson le clapé à Hollywood.
Le
saxophone remonte la colonne vertébrale cuivré de la nuit, je me
souviens très bien. C’est CELA ! Tu m’as compris ? Le
temps, aujourd’hui, serait inscrit aux feuillages des saules
pleureurs ? …Tous ces moments peut-être dont NOUS parlons
aujourd’hui… Pour NOUS, il n’y a rien à partager sauf le
passé. Tous ces moments perdus qui ne reviendront jamais… jamais…
JAMAIS**.
Mais
je ne chante pas pour Europe, ni Hollywood, ni ce temps d’aujourd’hui
inscrit aux feuillages des saules pleureurs… Mon blues est celui de
l’Homme devenu Invisible à tous les jeux de je. Mère
des pleurs, ma religion est Musique, s
on hôtel nos carcasses.
Ô !
Croyez-moi Sainte Mère des pleurs. J’écris sur la frise frileuse
d’un piano édenté. Rien de plus, rien de moins.
Homme
Invisible, pour qui chantes-tu ?
Flarwel
I Bwthyn Fy Nain !
*Au
revoir la ferme de ma grand-mère !
**
Extrait de Song for Europe. Chanson de Roxy Music du
second album : Stranded –
1973-
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