samedi 15 avril 2017

LE BLUES DE FÈS

SAISON QUATRIÈME : CONTES & AUTRES RECITS


Chant vingt huitième – LE BLUES DE FÈS où le bas troué d’un message.

Au souk des cieux, elle danse sur le blues de Fès. Elle chante : Je suis l’absente en pointillé. Celle qui au bout du bout du chemin ne désire pas demeurer dans les odeurs de la toilette finale.
Ffarwel I Bwthyn Fy Nain !


Priez pour eux ! Voyez le bas collant trouée de ce message qui donne à se coiffer d’un vent juif qu’invente à souffler John Zorn pour la ronde innocente des enfants nus d’Henry Josep Darger, jr. Silence – blanc -. Je m’en retourne aux alizés d’Orient. Ils m’interpellent de par les voix d’Aziza, Ali, Ahmed, Jalal et surtout Asrhaf. Ils me réconfortent à la paix fraternelle des justes en l’au-delà de Khurbn.


Aucune tête pensante armée ne m’apprivoise. CELA serait contre le rire en étincelle de Louve Bleue-NUIT. Elle annonce : Je suis d’aucune apparence ! Je l’accueille de la sorte en le paysage de son visage. Je me déborde dans l’effacement, je m’efface dans débordement… Pour qui chantes-tu, Homme invisible ?


Deux diamants, dans l’histoire d’une amoureuse tendresse, ne sont plus que virtuels. Par l’au-delà des xylophoniques résonnances des résonnances des vieilles langues de la robe de l’Europe, ils ferment à l’unisson le clapé à Hollywood.
Le saxophone remonte la colonne vertébrale cuivré de la nuit, je me souviens très bien. C’est CELA ! Tu m’as compris ? Le temps, aujourd’hui, serait inscrit aux feuillages des saules pleureurs ? …Tous ces moments peut-être dont NOUS parlons aujourd’hui… Pour NOUS, il n’y a rien à partager sauf le passé. Tous ces moments perdus qui ne reviendront jamais… jamais… JAMAIS**.


Mais je ne chante pas pour Europe, ni Hollywood, ni ce temps d’aujourd’hui inscrit aux feuillages des saules pleureurs… Mon blues est celui de l’Homme devenu Invisible à tous les jeux de je. Mère des pleurs, ma religion est Musique, s
on hôtel nos carcasses.
Ô ! Croyez-moi Sainte Mère des pleurs. J’écris sur la frise frileuse d’un piano édenté. Rien de plus, rien de moins.
Homme Invisible, pour qui chantes-tu ?


Flarwel I Bwthyn Fy Nain !


*Au revoir la ferme de ma grand-mère !

**  Extrait de Song for Europe. Chanson de Roxy Music du second album : Stranded – 
1973-

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