SAISONS QUATRIÈME : CONTES & AUTRES RECITS
...le
jour où nous avons marié Niam, la danseuse aux cheveux d’or à
Oisin, l’artisan des froments qui trahira leur serment -.
Par
plus qu’hier, par plusieurs fois j’ai emprunté le chemin
d’Arthur. Arthur Des Chênes est mon père et tel le Roi à
l’Excalibur, je suis le fils d’Arth… - Par la révélation de
Gwalchaned, je sais que Musiques sont mon Excalibur.
…Puis
Icelui par Icelle nommé, je suis moi-même Arth puisque maintes fois
j’ai déjà longuement avancé de par le chemin de mes Arthur...
–Arth Des Chênes, le Roi Arth de la Ronde Table et le poète
sacré, Rimbaud-. Multipe, Cul Farrd – maigre souffleur de
mots, je suis le fils Edziré… -nommé ainsi par mon père sur son
chemin d’Arthur.-
Déjà
plus qu’hier, sous le soleil de L’Orchidée blanche absente mais
à jamais bienveillante, nous avons notre Roi Arthur, en Notre Dame
des Fièvres, embrasser la jeune mariée, Niam aux cheveux d’or et
Oisin, l’artisan des froments qui trahira leur serment. Nous avons
vu notre bon Roi Arthur, en jour de mariage, embrasser les cinq
arrières petits- enfants de notre Orchidée blanche. Nous avons vu
Uaithne, ma jeune sœur en Harpe Bleue, voir CELA. Nous avons vu
Llyr, mon jeune frère au Casque d’Or, voir Cela. Nous avons vu,
Sualtam Mc Roth, l’homme qui jadis en Paris à croisée Francis
Bacon. – Il me recommandra d’écouter les chants de Lluudded-wisc
(Habit de fatigue) et ceux
de et ceux de Troelleu yr
ysparduneu (Petites roues des éperons) - . Nous avons vu en
Village des Peuples… - sur fond sonore d’une musique disco
vintage et usée - …Un père, Fergus Mac Roth, se transmuter en,
apache.
Nous
avons vu la transe collective dech Thiot-Jin qui danse comme
Lleuw, Loup fou délié… Pi cheule salsa dech dhiape / Et
la salsa du diable… Et assis sur ma chaise, j’ai eu la danse de
Saint-Guy… Quand est passé un rigodon de carnaval de Dunkerque au
travers de… L’Avenue… -
Cette avenue est la venue de mes
souvenirs comme quand Léonce monte et dévale entre marées basses,
marées hautes de La Mer du Nord : C’est du côté de mon
enfance et de mon adolescence nichées entre le village
d’Audresselles et le Cap-Gris-Nez-. Nous avons vu des sautillants
Acadiens s’improviser Zydeco cha cha sur un pont de
Louisiane : Le blues du Port Arthur de Jouvence retrouvée
– Là, une Farfue dénoue avec une grâce infinie son
chignon de princesse-.
Nous
avons vu Marth’yne d’Huymberth et Llyr en Casque d’Or se
remémorer la Cité de La Cuisse-courte, les rues de Lambres, de
Douai… Celle magnifique de La Gare à Sin-le-Noble où O
la la c’est… Pour toujours Bleu pour Mémé… Bleu pour
Pépé… Nous avons vu, une autre Farfue, la fille-belle
être la douc-attentive à la fatigue de Stich, le fils Clément qui
comme en retour de Sarras, en avant-garde et pleine lumière du jour,
reçoit et photographie la VISION.
Aussi,
nous avons mangé des biscuits apéritifs, des amuses gueules, des
foies gras, des viandes rouges, des légumes verts, de la purée
légère de patates douces, des fromages de toutes les Frances, des
gâteaux aux fraises… D’autres au chocolat, aussi des crêpes
flambées au Grand Marnier… Et sur toutes les tables des
kaléidoscopes de dragées multicolores. Aussi, nous avons bu du
champagne – certains du whisky et Bedwyr de l’alcool d’ais -,
du vin blanc, du vin rouge, de l’eau plate et une autre gazeuse de
Saint Amand, des bières, du champagne encore… Et Bedwyr de
l’alcool d’anis sur sirop de cassis !? Enfin bien serré du
café pour savoir éveillé dans ce matin qui arrive de par le chemin
d’Arthur et sur lequel tous les convives repasseront.
…J’ai
aussi entendu une prétendue banshee, Cliodhna de la Duègne je
crois, se vanter d’un strip-tease au pays des merveilles d’Iseult…
- ce qui annonce la trahison, à venir, du serment d’Oisin à Niam.
- …Puis Tristan dans un métro d’après minuit rêver à haute
voix d’un dernier tango, tout en survolant les toits de Paris. Et
encore nous avons vu aussi Llyr au Casque d’Or avec ses fils, Bran
le Béni et Efnisien, se déhancher en rythmes sur la chanson unisexe
Filles et Garçons des chevaliers britons du Blur.
Nous avons vu encore des lanternes allumées s’envoler dans les cieux noirs, dans la douce nuit et vers cette lune si brillante que j’y ai vu la respiration de La Sainteté de l’Âme de notre Orchidée blanche.
Nous avons vu encore des lanternes allumées s’envoler dans les cieux noirs, dans la douce nuit et vers cette lune si brillante que j’y ai vu la respiration de La Sainteté de l’Âme de notre Orchidée blanche.
Nous
avons vu aussi encore des étincelles de feux d’anges brillantes
sur les gâteaux du mariage de Niam et Oisin.
Plus
tard… - c’est toujours en ces instants là que se déroulent des
scènes de très grands mystères !? - …Vers la nuit en deux
et une demie, c’est alors pareil à un rêve mais sans le sommeil !
Après avoir embrassé Niam, ma jolie filleule mariée, je quitte la
salle du banquet.
Me
voilà, dans une courée extérieure au fond de laquelle j’aperçois
deux banshees que je rejoins pour un galant au revoir… - à partir
de ce moment c’est vraiment pareil à dans un rêve mais
terriblement éveillé et sur ce point j’insiste vraiment ! -
…les deux banshees assises sur un banc de bois blanc le long d’une
longue haie de troènes, sont en compagnie de trois jeunes
chevaliers. Droits dans la nuit, il s’agit de Bedwyr, de Bran le
Béni et d’Efnisien… Après l’avoir salué, je quitte ce petit
monde en empruntant l’ouverture de la voie des sables de cailloux
blancs qui mène aux charrettes. Là, comme dans un nez à nez
amoureux, je tombe sur une plaque de rue qui indique au bout de son
poteau que l’on rentre sur Le chemin d’Arthur !...
Et c’est dans ce temps précis de ce récit… Voilà, encore un mystère !... Où je termine de retaper ce poème que le téléphone résonne et me somme de décrocher afin de découvrir en une première fois, la voix de Gwalchaned – Faucon d’été !? AH ! Magie poétique de La Grande Picardie Mentale quand tu nous tiens, fidèle, c’est pour toujours ! c’est ce qui nous a été tantôt révélé par Myrddin – Merlin, le Crabe de Bércq !
Et c’est dans ce temps précis de ce récit… Voilà, encore un mystère !... Où je termine de retaper ce poème que le téléphone résonne et me somme de décrocher afin de découvrir en une première fois, la voix de Gwalchaned – Faucon d’été !? AH ! Magie poétique de La Grande Picardie Mentale quand tu nous tiens, fidèle, c’est pour toujours ! c’est ce qui nous a été tantôt révélé par Myrddin – Merlin, le Crabe de Bércq !
… Demi-tour !
Je tourne les talons et je m’en retourne vers les deux banshees et
les trois jeunes chevaliers. Je leur lâche à peu près ces propos :
- Extra-ordinaire, incroyable ! Avez-vous vu ?... Non !
Alors venez voir CELA. L’un d’entre vous peut-il avec son g.m.s
photographier cette VISION ? Bedwyr, Bran le Béni et
Efnisien me suivent vers la VISION…
Alors
Bedwyr s’exclame. – Que CELA soit mieux qu’une
photographie !... Alors d’un geste chevaleresque tel un
coup d’épée vif, précis et tranchant, Bedwyr arrache avec ses
deux puissantes mains la plaque de rue de son poteau ! Puis il
me la tend, me l’offre en me signifiant : Voilà pour toi !
C’est à toi maintenant et fais-en bon usage !
Désormais,
sur Le chemin d’Arthur pour toujours et partout je
suis. Vous aussi je vous invite à l’emprunter ce chemin.
Mon
père se prénomme Arthur et son épouse Yvette est l’invisible
Orchidée blanche éternelle qui est devenue immortelle, dans le
creux de nos âmes. Fils Edziré, je suis aussi Arthur. Ma jeune
sœur, Uainthe, dans la Jujupe bleue de son enfance, est
Arthur. Mon jeune frère, Llyr, sous son Casque d’Or est Arthur.
Tout
le monde en chemin, il suffit d’avoir l’œil bon, est
Arthur ! Ce n’est pas le bienveillant fantôme de Rimbaud le
bien-voyant… - Il passe et repasse toujours par cette voie…
Voix ? … Qui nous contredira, CELA non ! ARTHUR, OUI !
Et
désormais, à jamais l’Orchidée blanche à l’âme, je suis sur
Le chemin d’Arthur, dans les prémisses d’un espèce
de long combat final qui pour moi a commencé… - On y passe
tous !
J’écoute
en silence pousser ma barbe poivre-sel de vieux Roi d’Arth et
chanter la conjugaison de mon Loup moulangeur et souffleur de
mots.
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