Feinal
– JUKE BOXE FINAL AUX BARS BLEUS
Zéro
– 20 janvier [toudis su l’coechie / Toujours sur la route] Pàrehl
à din in Alabama by Soul Cool ‘Trane,
aux alentours des poussières
des rendez-vous manqués, au Bar Bleu, je caresse, en cathédrale
vide d’Amiens, l’horizon du fil à retordre ou le blues du plomb
dans l’aile si tu préféres. À l’errance du R pauvre sur
le bitume du D jeté au fils en mélopées dépouillées de
Paris-Texas
incarnées en la voix de Jeffrey Lee Pierce.
…Le
vide est une érection comme la Tour Effeil : Voor al die onde
Mother fuckers, zoals ik ! …Déployes mon paternel
itinéraire dans la duperie de notre bébé volé, notre ange déchu ;
et à jamais… J’avance jusqu’à NOUS à (ré) inventrer… Pour
Toujours.
Partie 1 – 21 janvier. Comme un chien dans le onze
mitraillé par delà Beauvais, aux alentours du gel magique d’une
nuit de lune-Louve, au Bar Bleu, pareil au K d’un Juke Joint
oublié de New Ibéria, aussi j’ai croisé par deux fois et
échangé des mots au sombre manteau écossais qui dansait sans
penser entre les tables au son du T.B Sheet...
...de Van Morisson dont la
voix de rocailles glisse toujours sur ma peau et me rentre en corps
telle une falaise blanche qui plonge dans la Mer : I’m
Blue, car ils n’avait plus de territoire, murmuraient en
chantonnant entre leurs dents pourries, les geux pionniers irlandais,
exilés aux Amériques, les jours de cafard en regardant l’ Océan
en fixant la ligne d’horizon en espérant entendre : GLORIA !
Partie 2 – 22 janvier. Comme une promesse sous vous banquises,
aux alentours du détroit du Loup, au Bar Bleu, je m’enterre au
travail inquiet, aux cheveux de la lumineuse du A et aux
lèvres d’Or de l’absence du Y, aux volutes jazzy’s de
Mélanie De Basio...
...en l’Archiduc in Brusseld dont les cordes vocales
tissent la longue caresse incertaine identique à une inscription de
Louis Scutenaire : Construire, c’est nourrir un Loup. Je
n’ai plus de lieux fixe… Chantonnant en chiffonnant entre mes
dents, picard courant au seuil de la fin de la parole, en fixant à
mes rétines votre Musique.
Partie 3 – 23 janvier. Comme dans
l’invisible forêt oubliée, aux alentours de Gaza, au Bar Bleu [de
ma mémoire] je parcours la sente humide des gens de pluie à la
vivacité du C et à la Dignité du M au panache
ébouriffé de la queue de l'écureuil qui s'envole de sa niche du
creux du tronc blanc de l’arbre décapité. Le silence est désert
où fleurit la Musique et la Musique cette fleur… Croasse le
corbeau de Lénore...
...dressé au faîte de l’arbre blanc.
Palestinienne fidèle, venant des blancs silences des cailloux de la
Paix. La pluie nourricière remplace la soif du gel et sifflotante la
stridence aiguisée au petit cri de l’ Ecureuil de Gaza.
Partie 4 –
24 janvier. […Jamais, jamais la chanson pour Europe.]
Comme au bord de la p’tite riviére, aux alentours de la
Sensée, au Bar Bleu, je bouboule sensass à contre flan à la
pornographie du W et à la sainteté du X ; aux
seins écarlates du sexe aphone de la course court-circuitée du Man
de Le Mans : C’était le fils du père Fouettard, elle
s’appelait Marie Noël, j’étais Jean Balthazar…
...chante le
partouzeux de l’ivresse des fleurs, chancelant aux orgues
mécaniques du limonaire d’Herzelle.
À l’approche des brunes
bleues d’Ostende, et le spleen des bulles Enoïdales du silence puis le : …À jamais, jamais…. De la fée Europe.
Partie 5 – 25 janvier. [La Grande Partouze Mentale – sans objet]
À Vladimir Jankélévitch. Comme NOUS à la grande table de
l’ironie souriante, aux alentours des suicides de nos solitude, au
Bar Bleu, Il ne pense pas le collectif salutaire à la signature du B
et à la porte du Z aux petits papiers sanglants du Moi et du
détail qui tue du Je. De Celle… la pensée respire plus librement
quand Elle c’est reconnue dansante et grimaçante dans le miroir de
la réflexion… grincent les charnières, à la danse évidée du
silence, griffonnante aux frissons de la Pierre Roulante...
...autour de la
Tour de mon guet et magnificence de la nuditée du Feu Follet.
Partie
6 – 26 janvier. […et hAMOURistique] Comme au plein de ma
liberté hAmouristique, aux alentours de Celui qui a lu Sigmund
Freud, au Bar Bleu, je psychanalyse le concept de la
modernité-surréaliste aux fumerolles du H du sujet et à la
famine du S de l’humour, à la schizophrénie de la paranoïa
de la structure même de la quête du délirant… La pensée = La
pansée [il faut se remplir la pense et non la vomir !]
…Tambourine mon alphabêtique idiot-didacte sur les bois de mes
guitares muettes dans la chambre vide des violons des pouvoirs sans
savoir et ma vie n’est pas tel toi, un adieu, la mort à venir d’un Roi.
Partie 7 – 26 janvier [cousins & fanfares] Comme aux perles de
cristallines de la Gunkel, aux alentours de Niafunké, au bord du
Niger,...
...au Bar Bleu, Je prie à la magnificience de la souvenance
chancelante de mon Roi, au point du i précis et à l’unique
du j de l’ancêtre. De sautiller à la frise de l’univers
de ma mémoire, d’être la relève fidèle aux côtés du vieux
flamand bleu. C’est le moment des années de la souffrance, de
l’amitié et de l’amour. Beaucoup sont disparus, à moi
maintenant de faire mémoire de souvenirs… disperse les
archives au cœur du kaléïdoscope d’un chanteur trisomique
assoiffée de fraîcheurs printanières et que villes s’envolent
au-delà de leurs funestes lentes processions. […Où sont passées,
cousins, nos joyeuses fanfares d’antan ?].
Partie 8 – 27
janvier [Luixelle] Comme aux deux, trois petites indécises, aux
alentours de l’autre versant de la dune, au Bar Bleu, Je n’attend
plus personne, qu’elle revienne à la cécité du L du p’tit
caillou et au blanc du E de sable. Puis me nourrir du pain de
Luixelle en Saint Amand-les-Eaux...
..., afin d’être Sensass, champion du monde 1993,
pour renaître. Tout ce que je veux, ce que je cherche, c’est
juste un peu d’affection…
Appelles la sœur absente, le frère
distant, dans la jupe jacobine ou le froc batave, sur la conjugaison
inscrite à l’ardoise de l’addiction, et être, là, certes la
déroute mais incarnée sur le circuit.
Partie 9 – 29 janvier [EN
ROUTE !] À Ivar Ch’ Vavar Comme un singe gallois sans
uniforme, aux alentours d’une Musique pour une société nouvelle,
auX BarS BleuS, je viens pour le grand cosmos de NOUS ; I N S A
N N E ! Aux pourpres du K de vos joues et aux sels du V
de vos espérances, de manger demain du poisson à Mouscron et
serrer des cieux ouverts samedi-dimanche à Cardiff. Quand jou
qu’të vièn ichi a’ck èt’ carrète prènne ènne tchesses ed
lives pi d’liméroùs d’ärvue pour ti bayé à Lise, Emma,Jason…
Il y a même Noé. Dans l’Europe pourrie, notre jeunesse à
faim de Fraternité et le souffleur de mots est sur la chaussée.
Garçon, EN ROUTE ! [Honit Soit !...
...Première leçon de
français avec le gallois de New York].
AU GRAND TOUJOURS, INTERLUDE BLUES !...
...DE WILLIE DIXON.
Partie 10 – le 29 janvier
[des mots gris picards sur fond bleu de Mer du nord] À Pierre
Lepère. Comme des galets à l’ambulance de la plage,...
...aux alentours
de la vitrine de la disquerie de Dinant, auX BarS BleuS, je
dépose en boîtes des images postales de films surromantiques. Au
magique U du Blues et mystérieux V du vent du docteur
Adolphe Saxe...
..., je jouis à la ligne du violon qui chafouine la chanson errante. Ecrire aussi à Mason Guilhermina : Fin de face b, de
mon exemplaire portugais usé : J’affirme que les yeux de
l’infini sont aussi bleus, la nuit, que ceux de mon ami…
Inventions d’accords improbables des ventres de la danse des
mots, sur le pont du Ferry-Boat entre Pembroke et Rosslare et nous
ensanglotés à la frise bleue, à venir, de nos baisers.
[À moins
qu’il s’agisse de Roeselare et de seulement de mots gris picard
sur fond de bleu de Mer du nord].
Partie 11 – 30 janvier. [pour la
Fée Paradise] Comme à l’anniversaire de la Fée Paradise, NOUS
sommes, ce jour, feux de pleurs de joies, aux BARBÂRES BLEUX, je
danse aux noix d’Anne et en désordre de Christoph’, à la neige
du F d’Amsterdam et aux étoiles de l’ U du
chinois, au merci de la bergère des petits cailloux de sable blanc,
aussi aux garçons d’Irlande qui change les étrons en Or de
Lénore. Nevermore ! Mais le corbeau, perché solitaire sur
le buste placide d’une statue ne profère que mot unique, comme si
dans ce mot unique il répandait toute son âme.
Dansez !
Dansez ! Envolez vous enfant du Qui, Fille du Qui, dansez haut
et fort ! Fils du Qui, dansez fort et haut. Amour règne au
dessus de NOUS, berce NOUS à la magie des boucles du violon au
corbeau.
Partie 12. 31 janvier. [BARRE BLEUE] Comme
dans l’incendie du lendemain achevé,
NOUS , les deux pieds dans le
purin et le fumier déversé sur le parking au prix du Leader, à la
BARRE BLEUE, j’en termine avec ce trip de route,
tout doit disparaître ! À l’invisibilité du zéro
identifié et au sabotage d’un bienveillant.
13 finale.
À la martiale marche nuptiale des mercenaires, à la nécessité
d’en finir pour mieux renaître et marcher. Le ciel était d’un
bleu si dur qu’une allumette frottée s’y serait enflammée, la
lumière jaune si douce qu’on aurait pu la croire vieillie en fût
de chêne.[…enregistrez
dans vos caboches car l’écran va se vider. Ecrivez sur des pages
de cahiers puisque les mots vont tous finir par disparaître et sans
retourner à leurs informatiques silences virtuels.
La Musique
demeure notre seul possible de redemption.]
BARS
BLEUS, le bonus ! – un quelconque jour suivant...
...Comme au
blues des plombs dans l’aile et du fils à retordre aux ciseaux de
Lénore, j’annonce : NOUS sommes de retour même si vous
croyez que NOUS sommes une disparition, NOUS marchons aux Lettres
invisibles et aux Chiffres effacés, au seuil du souffle de la
sabarcane des mots qui réclament le silence, à la forêt des
caresses de la fin de la parole, aussi à l’ombre du remix des tous
…Y’ai renoncé la nuit dernière, renoncé la nuit dernière,
j’ai renoncé la nuit dernière essayant de récupérer mes restes…
Avance le beffroi de notre mémoire en remontant l’avenue du
Loup sur les accords du blues du fils à retordre et des plombs dans
l’aile et que, dés demain minuit, la gomme sacrée fasse son œuvre
de sainteté et NOUS serons.
[Demain
vos belles paroles mots commenceront peu à peu à disparaître de
vos écrans, seules les Musiques resteront… Et enfoncez vous dans
l’effort d’écouter Blue’s
Blue jusqu’à sa
fin des fins.]
Enfin, Icelle, Icelui a trouvé la bonne chanson.
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