lundi 24 avril 2017

JUKE BOXE FINAL AUX BARS BLEUS



Feinal –  JUKE BOXE FINAL AUX BARS BLEUS

Zéro – 20 janvier [toudis su l’coechie / Toujours sur la route] Pàrehl à din in Alabama by Soul Cool ‘Trane, 
aux alentours des poussières des rendez-vous manqués, au Bar Bleu, je caresse, en cathédrale vide d’Amiens, l’horizon du fil à retordre ou le blues du plomb dans l’aile si tu préféres. À l’errance du R pauvre sur le bitume du D jeté au fils en mélopées dépouillées de Paris-Texas
 incarnées en la voix de Jeffrey Lee Pierce. 
…Le vide est une érection comme la Tour Effeil : Voor al die onde Mother fuckers, zoals ik ! …Déployes mon paternel itinéraire dans la duperie de notre bébé volé, notre ange déchu ; et à jamais… J’avance jusqu’à NOUS à (ré) inventrer… Pour Toujours. 
Partie 1 – 21 janvier. Comme un chien dans le onze mitraillé par delà Beauvais, aux alentours du gel magique d’une nuit de lune-Louve, au Bar Bleu, pareil au K d’un Juke Joint oublié de New Ibéria, aussi j’ai croisé par deux fois et échangé des mots au sombre manteau écossais qui dansait sans penser entre les tables au son du T.B Sheet...
 ...de Van Morisson dont la voix de rocailles glisse toujours sur ma peau et me rentre en corps telle une falaise blanche qui plonge dans la Mer : I’m Blue, car ils n’avait plus de territoire, murmuraient en chantonnant entre leurs dents pourries, les geux pionniers irlandais, exilés aux Amériques, les jours de cafard en regardant l’ Océan en fixant la ligne d’horizon en espérant entendre : GLORIA ! 
Partie 2 – 22 janvier. Comme une promesse sous vous banquises, aux alentours du détroit du Loup, au Bar Bleu, je m’enterre au travail inquiet, aux cheveux de la lumineuse du A et aux lèvres d’Or de l’absence du Y, aux volutes jazzy’s de 
Mélanie De Basio...
...en l’Archiduc in Brusseld dont les cordes vocales tissent la longue caresse incertaine identique à une inscription de Louis Scutenaire : Construire, c’est nourrir un Loup. Je n’ai plus de lieux fixe… Chantonnant en chiffonnant entre mes dents, picard courant au seuil de la fin de la parole, en fixant à mes rétines votre Musique. 
Partie 3 – 23 janvier. Comme dans l’invisible forêt oubliée, aux alentours de Gaza, au Bar Bleu [de ma mémoire] je parcours la sente humide des gens de pluie à la vivacité du C et à la Dignité du M au panache ébouriffé de la queue de  l'écureuil qui s'envole de sa niche du creux du tronc blanc de l’arbre décapité. Le silence est désert où fleurit la Musique et la Musique cette fleur… Croasse le corbeau de Lénore...
...dressé au faîte de l’arbre blanc. Palestinienne fidèle, venant des blancs silences des cailloux de la Paix. La pluie nourricière remplace la soif du gel et sifflotante la stridence aiguisée au petit cri de l’ Ecureuil de Gaza. 
Partie 4 – 24 janvier. [Jamais, jamais la chanson pour Europe.] Comme au bord de la p’tite riviére, aux alentours de la Sensée, au Bar Bleu, je bouboule sensass à contre flan à la pornographie du W et à la sainteté du ; aux seins écarlates du sexe aphone de la course court-circuitée du Man de Le Mans : C’était le fils du père Fouettard, elle s’appelait Marie Noël, j’étais Jean Balthazar…
...chante le partouzeux de l’ivresse des fleurs, chancelant aux orgues mécaniques du limonaire d’Herzelle. 
À l’approche des brunes bleues d’Ostende, et le spleen des bulles Enoïdales du silence puis le : …À jamais, jamais…. De la fée Europe. 
Partie 5 – 25 janvier. [La Grande Partouze Mentale – sans objet] À Vladimir Jankélévitch. Comme NOUS à la grande table de l’ironie souriante, aux alentours des suicides de nos solitude, au Bar Bleu, Il ne pense pas le collectif salutaire à la signature du B et à la porte du Z aux petits papiers sanglants du Moi et du détail qui tue du Je. De Celle… la pensée respire plus librement quand Elle c’est reconnue dansante et grimaçante dans le miroir de la réflexion… grincent les charnières, à la danse évidée du silence, griffonnante aux frissons de la Pierre Roulante...
 ...autour de la Tour de mon guet et magnificence de la nuditée du Feu Follet.
Partie 6 – 26 janvier. […et hAMOURistique] Comme au plein de ma liberté hAmouristique, aux alentours de Celui qui a lu Sigmund Freud, au Bar Bleu, je psychanalyse le concept de la modernité-surréaliste aux fumerolles du H du sujet et à la famine du S de l’humour, à la schizophrénie de la paranoïa de la structure même de la quête du délirant… La pensée = La pansée [il faut se remplir la pense et non la vomir !] …Tambourine mon alphabêtique idiot-didacte sur les bois de mes guitares muettes dans la chambre vide des violons des pouvoirs sans savoir et ma vie n’est pas tel toi, un adieu, la mort à venir d’un Roi. 
Partie 7 – 26 janvier [cousins & fanfares] Comme aux perles de cristallines de la Gunkel, aux alentours de Niafunké, au bord du Niger,...
 ...au Bar Bleu, Je prie à la magnificience de la souvenance chancelante de mon Roi, au point du i précis et à l’unique du j de l’ancêtre. De sautiller à la frise de l’univers de ma mémoire, d’être la relève fidèle aux côtés du vieux flamand bleu. C’est le moment des années de la souffrance, de l’amitié et de l’amour. Beaucoup sont disparus, à moi maintenant de faire mémoire de souvenirs… disperse les archives au cœur du kaléïdoscope d’un chanteur trisomique assoiffée de fraîcheurs printanières et que villes s’envolent au-delà de leurs funestes lentes processions. […Où sont passées, cousins, nos joyeuses fanfares d’antan ?]. 
Partie 8 – 27 janvier [Luixelle] Comme aux deux, trois petites indécises, aux alentours de l’autre versant de la dune, au Bar Bleu, Je n’attend plus personne, qu’elle revienne à la cécité du L du p’tit caillou et au blanc du E de sable. Puis me nourrir du pain de Luixelle en Saint Amand-les-Eaux...
..., afin d’être Sensass, champion du monde 1993, pour renaître. Tout ce que je veux, ce que je cherche, c’est juste un peu d’affection…
Appelles la sœur absente, le frère distant, dans la jupe jacobine ou le froc batave, sur la conjugaison inscrite à l’ardoise de l’addiction, et être, là, certes la déroute mais incarnée sur le circuit. 
Partie 9 – 29 janvier [EN ROUTE !] À Ivar Ch’ Vavar Comme un singe gallois sans uniforme, aux alentours d’une Musique pour une société nouvelle, auX BarS BleuS, je viens pour le grand cosmos de NOUS ; I N S A N N E ! Aux pourpres du K de vos joues et aux sels du V de vos espérances, de manger demain du poisson à Mouscron et serrer des cieux ouverts samedi-dimanche à Cardiff. Quand jou qu’të vièn ichi a’ck èt’ carrète prènne ènne tchesses ed lives pi d’liméroùs d’ärvue pour ti bayé à Lise, Emma,Jason… Il y a même Noé. Dans l’Europe pourrie, notre jeunesse à faim de Fraternité et le souffleur de mots est sur la chaussée. Garçon, EN ROUTE ! [Honit Soit !...
 ...Première leçon de français avec le gallois de New York].

AU GRAND TOUJOURS, INTERLUDE BLUES !...
...DE WILLIE DIXON.

 Partie 10 – le 29 janvier [des mots gris picards sur fond bleu de Mer du nord] À Pierre Lepère. Comme des galets à l’ambulance de la plage,...
 ...aux alentours de la vitrine de la disquerie de Dinant, auX BarS BleuS, je dépose en boîtes des images postales de films surromantiques. Au magique U du Blues et mystérieux V du vent du docteur Adolphe Saxe...
..., je jouis à la ligne du violon qui chafouine la chanson errante. Ecrire aussi à Mason Guilhermina : Fin de face b, de mon exemplaire portugais usé : J’affirme que les yeux de l’infini sont aussi bleus, la nuit, que ceux de mon ami… Inventions d’accords improbables des ventres de la danse des mots, sur le pont du Ferry-Boat entre Pembroke et Rosslare et nous ensanglotés à la frise bleue, à venir, de nos baisers. 
[À moins qu’il s’agisse de Roeselare et de seulement de mots gris picard sur fond de bleu de Mer du nord]. 
Partie 11 – 30 janvier. [pour la Fée Paradise] Comme à l’anniversaire de la Fée Paradise, NOUS sommes, ce jour, feux de pleurs de joies, aux BARBÂRES BLEUX, je danse aux noix d’Anne et en désordre de Christoph’, à la neige du F d’Amsterdam et aux étoiles de l’ U du chinois, au merci de la bergère des petits cailloux de sable blanc, aussi aux garçons d’Irlande qui change les étrons en Or de Lénore. Nevermore ! Mais le corbeau, perché solitaire sur le buste placide d’une statue ne profère que mot unique, comme si dans ce mot unique il répandait toute son âme. 
Dansez ! Dansez ! Envolez vous enfant du Qui, Fille du Qui, dansez haut et fort ! Fils du Qui, dansez fort et haut. Amour règne au dessus de NOUS, berce NOUS à la magie des boucles du violon au corbeau.
 Partie 12. 31 janvier. [BARRE BLEUE] Comme dans l’incendie du lendemain achevé, 
NOUS , les deux pieds dans le purin et le fumier déversé sur le parking au prix du Leader, à la BARRE BLEUE, j’en termine avec ce trip de route, tout doit disparaître ! À l’invisibilité du zéro identifié et au sabotage d’un bienveillant.
13 finale. À la martiale marche nuptiale des mercenaires, à la nécessité d’en finir pour mieux renaître et marcher. Le ciel était d’un bleu si dur qu’une allumette frottée s’y serait enflammée, la lumière jaune si douce qu’on aurait pu la croire vieillie en fût de chêne.[…enregistrez dans vos caboches car l’écran va se vider. Ecrivez sur des pages de cahiers puisque les mots vont tous finir par disparaître et sans retourner à leurs informatiques silences virtuels. 
La Musique demeure notre seul possible de redemption.]
BARS BLEUS, le bonus ! – un quelconque jour suivant...
...Comme au blues des plombs dans l’aile et du fils à retordre aux ciseaux de Lénore, j’annonce : NOUS sommes de retour même si vous croyez que NOUS sommes une disparition, NOUS marchons aux Lettres invisibles et aux Chiffres effacés, au seuil du souffle de la sabarcane des mots qui réclament le silence, à la forêt des caresses de la fin de la parole, aussi à l’ombre du remix des tous …Y’ai renoncé la nuit dernière, renoncé la nuit dernière, j’ai renoncé la nuit dernière essayant de récupérer mes restes… Avance le beffroi de notre mémoire en remontant l’avenue du Loup sur les accords du blues du fils à retordre et des plombs dans l’aile et que, dés demain minuit, la gomme sacrée fasse son œuvre de sainteté et NOUS serons. 
[Demain vos belles paroles mots commenceront peu à peu à disparaître de vos écrans, seules les Musiques resteront… Et enfoncez vous dans l’effort d’écouter Blue’s Blue jusqu’à sa fin des fins.]
Enfin, Icelle, Icelui a trouvé la bonne chanson.

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